Témoignages

presse

Suite à la publication de la construction de flotteurs, voici 3 témoignages :

technique de collage au décapeur thermique (par Daniel)
presse pour le séchage après collage (par Denis)
petit truc pour placer les poignées en sandwich (évite les trous des poignées) (par Daniel)



Témoignage de Daniel sur la fabrication de flotteurs en mousse avec une description de la technique de collage au décapeur thermique.

(25 mars 1999)

"Salut Raphaël,
Salut Nicolas, salut les autres ...

Pas de problème pour l'amalgame. Cela vient du fait que j'ai conservé l'historique des messages quand j'ai répondu à Nicolas.
Pour le plan du flotteur, pas de problème, tu peux t'en donner à cœur joie.
Ce plan n'en est pas vraiment un (pas de cotes). Je l'ai fait en 5 mn au boulot avec Paint pour répondre à Nicolas qui avait envoyé plusieurs mails sur l'eta-foam et les flotteurs NEV. Par contre j'ai un gabarit unique en Isorel de 110 cm qui reprend les découpes et les repères des trois plaques (y'a qu'à positionner sur la plaque et tracer à la craie).

C'est moins grand
qu'un patron de 3 mètres mais ça ne passe pas non plus sur la vitre de mon
scanner.

Les outils que j'utilise sont la scie à bois (à main) pour les découpes, le rabot électrique et la râpe à bois pour le shapage, le décapeur électrique (90 F en promo [[soit environ 13 €]]), le fer à repasser, le papier sulfurisé, le balai pour les copeaux, et les canettes de bière quand il fait chaud (à consommer modérément).

Ce flotteur peut être très stable (convient à une activité club) ou plus affûté suivant le shape qu'on lui donne in-fine. On peut tomber pas mal de mousse sur l'avant et les côtés. j'ai recentré exprès les poignées en conservant les appuis des coudes écartés car c'est sur les coudes que l'on agit pour la stabilité. Ca permet de profiler le flotteur en biseau le long des bras. On perd un peu en flottabilité (il remonte moins vite) mais il se dégage mieux en sortie de ressaut.

J'ai essayé les flotteurs avec ergots de mousses en guise de poignée. C'est plus simple à réaliser mais je préfère le manche à balai. Ca me rassure d'avantage quand ça remue.
Nous n'aimons pas trop le collage au néoprène. Ca n'a rien à voir avec le collage à chaud. Tu n'as qu'à essayer sur des chutes. La mousse s'arrache de part et d'autre du point de fusion mais ne se délamine pas. Le problème c'est qu'il faut être nombreux et que c'est pas évident au début.
J'ai quelques photos des phases de réalisations, si ça intéresse quelqu'un.

Je suis dans l'Aude pour Pâques (CF calendrier NEV)
Sportivement,

A +

Daniel Châtelain
Palmes Aquadémiques (Toulouse)"

Visiter donc InterNev, de Daniel Chatelain, avec une page sur la confection de flotteurs appelés Cachou, en hommage aux Raygliss.



Témoignage de Denis sur la fabrication d’une presse pour presser (eh oui !) les flotteurs après collage :

6 juillet 2001

Salut Raphaël,
Je t'envoie la photo d'une presse que je me suis faite pour la fabrication de mes luges.
Plutôt facile à construire, deux bonnes planches plutôt épaisses et résistantes pouvant supporter de la pression. Des madriers pour répartir au mieux la pression sur les planches et des tiges filetées avec des boulons.
On descend les boulons aussi profond que l'on désire de la pression.
Je te jure que la pression peut être énorme!

Ciao!

La presse de Denis (photo Denis Morin)

presse
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Autre témoignage de Daniel sur le placement des poignées en sandwich au moment du collage
(3 Juillet 2001)

Je viens de lire l'article 04. Construction d'un flotteur en PTZ : Introduction. Super.
Une petite remarque au sujet des poignées (je n'aime pas moi non plus croiser les mains !). Je les place en sandwich au moment du collage. Ca évite de percer puis reboucher la partie supérieure du nez du flotteur.

Méthode : repérer soigneusement la position des trous.
Chauffer une barre de fer dont le diamètre est 2 fois moins grand que celui du tube de la poignée. La barre de fer doit présenter une marque (trait de scie) servant de repère d'enfoncement.
Enfoncer la barre bien droit puis retirer et enfoncer immédiatement la poignée.
Retirer la poignée. Le pré trou est fini. Répéter la manip pour chaque trou à préparer.

Prise en sandwich :
Thermo-coller le nez de la plaque supérieure. Après refroidissement, écarter la plaque supérieure.
Enfoncer les poignées dans les trous inférieurs. Chauffer puis mettre rapidement en place les poignées dans les trous supérieurs et presser (c'est le geste le plus délicat).

Je préfère faire les pré-trous à chaud parce que la mousse en fondant solidifie l'assise des poignées.

A cogiter
Daniel

PS : je préfère aussi le manche à balai au tube pvc.
Ca fait vieux gréement, c'est plus chaleureux. Avec ces constructions modernes tout en plastique, nos embarcations perdent un peu de leur âme !