Organisation d’une descente

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De l’équipement jusqu’au retour au point de départ, comment s’organise une descente en hydrospeed, quelles sont ses phases, ses éléments qui font sa réussite ?


Ca y est !

Vous avez trouvé un club ou une « boîte » commerciale qui va vous faire découvrir les joies de l’hydrospeed et vous vous demandez comment ça va se passer ? Lisez donc ceci.

Si vous vous posez encore plein de questions sur l’hydrospeed, lisez d’abord Une Foire Aux Questions de l’hydrospeed

L’équipement

Première phase: s’équiper !
Chaque nageur doit vérifier qu’il possède, outre son maillot de bain, huit éléments :

– Flotteur
– Combinaison
– Casque
– Palmes
– Chaussons
– Gants
– Gilet
– Fixe-palmes

Les plus expérimentés aident les autres, surtout s’il y a des baptêmes.

N’oubliez pas les barres de céréales, l’eau, la serviette, des affaires sèches et un en-cas pour la sortie de l’eau.

L’appareil photo étanche (jetable ou non) est une bonne idée mais garder le pour la seconde descente (si vous en faites une), il va vous encombrer sur la première et vous aurez d’autres choses à faire qu’à penser à le sortir.

La navette

Très rapidement, vous allez entendre parler de navette : « il faut faire la navette », « qui fait la navette ? », « y-a assez de conducteurs pour la navette ? »…

Késako la navette ? Le lexique de ce site dit ceci :

Déplacements aller et retour en véhicule entre les points d’embarquement et d’arrivée. Nécessaires pour récupérer équipements, matériels et nageurs.

En gros, il faut s’assurer qu’il y aura assez de voitures et de place pour les personnes et le matériel à l’arrivée pour revenir au point de départ ou à l’hébergement.
Il faut donc descendre un maximum de voitures au lieu d’arrivée, sauf une (au moins !) qui remonte avec les chauffeurs si tout ou partie des chauffeurs nagent, en faisant attention à plusieurs points :

– les voitures qui sont à l’arrivée doivent, si possible contenir les affaires sèches des nageurs et une pharmacie.
– tout le monde doit avoir son matériel au départ (« Zut, mes palmes sont restées dans le camion »)
– une fois arrivés, les nageurs doivent pouvoir ouvrir les voitures (« M…, mes clés sont restées sur la table près du feu… »)

L’idéal est d’avoir une personne qui ne nage pas. Dans ce cas :
– c’est elle qui remonte les conducteurs de la navette avant la descente, donc toutes les voitures peuvent être en bas, sauf la sienne.
– elle garde les clés à blip des voitures
– elle ramasse les affaires sèches qui n’ont pas été déposées à temps dans les voitures qui sont descendues.
– elle suit une partie de la descente et retrouve les nageurs à l’arrivée.
– elle prend des superbes photos avec le super-zoom.

C’est clair ? Si on est pressé, on peut aussi laisser une seule voiture à l’arrivée et faire la navette après la descente, mais il faut qu’il fasse beau (sinon, on a froid à l’arrivée en attendant les voitures !).

Autres conseils :
– la pharmacie reste dans une voiture à l’arrivée.
– tout le matériel en plus reste dans une voiture au départ.

La palanquée

Dans une descente, même avec des nageurs de bon niveau, les nageurs sont organisés en palanquée ou groupe de nageurs.

La palanquée contient de 3 à 7 nageurs, dont au moins deux confirmés : l’ouvreur et le serre-file.

Les membres d’une palanquée sont solidaires, garant de la sécurité de l’ensemble des nageurs. Les nageurs confirmés doivent posséder le matériel nécessaire pour monter une sécurité et connaître la rivière.

Essayez de garder votre place dans la palanquée, à 3 – 4 mètres du nageur qui vous précède. Ne dépassez jamais l’ouvreur et observez où il passe, à 10 cm près, ça vous évitera des surprises (rochers et autres pleureuses).

L’ouvreur montre le passage et sait quand et où il faut s’arrêter.

Le serre-file « récupère » les gens en difficulté.

Même si vous ne le voyez pas, le dialogue entre le serre-file et l’ouvreur est constant.

Ensemble, avec les éventuels nageurs expérimentés de la palanquée, ils assurent les sécurités.

Le départ

Avant le départ :
– on se met d’accord sur les palanquées
– on vérifie la forme et le niveau de chacun
– on vérifie le matériel de chaque nageur
– on vérifie qu’il y a plusieurs cordes de sécu
– s’il y a plusieurs palanquées, on se donne des rendez-vous
– on donne une idée d’heure d’arrivée aux accompagnateurs
et on part en groupe !

– si c’est la première fois que vous nagez, attendez le signal avant de vous mettre à l’eau !
– évitez de vous mettre à l’eau sans votre équipement (casque et gilet notamment) et gardez votre flotteur à portée de main, si possible avec une main dans la bonne poignée.

L’arrivée

A l’arrivée :
– on vérifie que tout le monde est là, bien que cette vérification doive se faire tout au long de la descente !
– on rince son matos
– on peut faire quelques étirements (très efficace !)
– on se désaltère et on grignote un peu
– un débriefing est le bienvenu !
– et on se prépare pour la prochaine descente, la seconde est souvent plus agréable que la première.

Les délires

Gardez une place pour les délires, mais toujours en sécurité !
Comme Stéphany, Elisée et Philippe à trois sur deux flotteurs ( c’est une pyramide) dans la truite à bisous sur le Chalaux.

Faire de l’hydro, c’est d’abord se faire plaisir sans se casser et « jouer la solidarité ».

Les « à-côtés »

N’oubliez pas non plus les « à-côtés », toujours agréables quand on est dans la nature !

Barbecue, balades, visites, découverte de l’environnement, camping, pot entre amis …

Vous voulez d’autres conseils ? Allez voir Une Foire Aux Questions de l’hydrospeed.