Perfectionnement seine et marnais sur l’Ubaye

Le groupe

A la conquête des pleureuses « Ubayiennes »…


Ah que le mois de juillet fut attendu…
Un stage de perfectionnement NEV (nage en eau vive) sur l’Ubaye fut organisé par la commission NEV loisirs de l’USM Plongée (77) pour tous les nageurs voulant nager sans leurs nageoires !

Car, oui, pour participer à ce voyage, il ne fallait pas grand chose à part savoir palmer et avoir pratiqué au moins une fois ce sport en milieu naturel. Et ce fut un succès puisque 21 licenciés ont partagé cette semaine de découverte et de plaisir.

Le groupe
Le groupe

C’est tout proche de Barcelonnette (Alpes de Haute-Provence) que les nageurs, jeunes et moins jeunes, et leur famille, se sont posés durant la deuxième semaine de juillet. Six jours, le temps de goûter aux joies de la glisse façon torrent de montagne et de se perfectionner ; le temps aussi de découvrir le pays, ses paysages et ses autres activités (canyoning, acro-branche, randonnée pédestre, parapente, planeur).

Ce groupe, riche de différents niveaux, a pu s’exercer sans grand danger. En effet, seuls les pleureuses, les pierres et les cailloux représentaient un réel obstacle. La raison ? Un faible niveau d’eau. Mais cela n’a pas arrêté les nageurs melunais qui se sont amusés à franchir ces lits de caillasses sur les genoux !

Justement, certains arrivaient bel et bien « sur les genoux » après des descentes très physiques où on ne leur épargnait aucun exercice. La carotte étant la descente des ex-infrans, il fallait bien le mériter !

Quelques nageurs sur la fresquières
Quelques nageurs sur la fresquières

Ainsi, 176 descentes ont été effectuées sur les divers tronçons de l’Ubaye que sont : les Thuiles, le Rio-Clar, la Fresquière, le Martinet-Lauzet et les fameux ex-infrans (pas si rudes faute du niveau d’eau).

En fin de séjour, la section a eu la joie d’organiser 2 baptêmes. Ces deux nouveaux adeptes, Alexia DREUX, 15 ans, et Jérémy CAROLLO, 14 ans, n’en sont pas ressortis indemnes puisqu’ils comptent bien apprivoiser l’hydro.

Tous les palmeurs ont faits de réels progrès. Il reste maintenant à exploiter cet apprentissage.

Un grand merci à Claude, notre « taxi-driver », qui a totalement contribué à l’excellente organisation des descentes. Tous sont reconnaissants de sa gentillesse, sa bonne humeur et sa patience.

Adeline HACHET – août 2002