Week-end famille du Gas-Team Juin 2001

Adèle

Week-end famille, deuxième saison.
Déjà un an ! Et oui le GAS-Team avait organisé son premier week-end famille les 17 et 18 juin 2000.


Cette fois-ci, ce fut les 9 et 10 juin 2001 et toujours au même endroit :  » le gîte du chatleau  » , surnommé ainsi par les Gaseux, l’année précédente en raison de la présence d’un chaton perdu.

Ce coup-ci, le temps fut moins clément que l’année dernière, comme si le Morvan nous attendait au tournant, en nous disant qu’il restait définitivement imprévisible !
La famille du GAS était presque au complet ! Il manquait quand même : Francis, Marco et Stéphany.
Raphaël était enfin venu avec Timon et Valérie. Patrice était venu au complet, avec Sylvie, Aurèle et Romane. Ainsi que Alain, avec Isabelle, Adèle et Eloi. Thierry avec Laure, Lucie et Emma. Moi-même avec Mireille, Christopher et Maxime ! Stéphane et Peggy étaient de la partie ainsi que Bruno !

Adèle
Adèle
Christo
Christo
Eloi
Eloi
Lucie et son popa
Lucie et son popa

Au souvenir de la joie exprimée par les enfants lors de leur premier contact avec les eaux vives du Chalaux, l’idée fut évoquée au sein du GAS, de renouveler cette expérience enrichissante, lors de ce fameux week-end famille.

La bande des 4 à Courtibas
La bande des 4 à Courtibas

Oui ! Cette année, il fallait qu’ils en profitent plus ! Mais comment ? L’idée vint d’Alain : partir au pied de Courtibas jusqu’à l’arrivée, à Chalaux. La distance était nettement plus importante que la première fois, où nous étions partis de Chaumeçon, pour s’arrêter à la première passerelle.

Et voilà ! Sous la vigilance des parents, nos quatre nageurs en herbe, attaquèrent une marche d’approche digne des meilleurs films d’aventure. Oui quatre nageurs ! Lucie, ce coup ci était de la partie. Après avoir regretté, l’année dernière, d’être restée sur le bord à regarder Adèle, Christopher et Eloi batifoler, elle s’était motivée pour faire cette descente :  » C’était, maintenant ou jamais ! « 
Ce coup-ci, pas de bric ni de broc, mais de vraies combinaisons en néoprène, louées par Laure pour cette occasion. Ce coup-ci, les enfants allaient vraiment en profiter sans avoir froid.

Christopher était prêt mentalement, il attendait ce moment depuis si longtemps qu’il fut le premier à se tremper dans l’eau, il était comme les autres, heureux d’être-la ! Adèle et Eloi le suivirent rapidement. Quant à Lucie, le premier contact avec les eaux froides lui tirèrent de chaudes larmes de surprise, mais voyant la joie et la motivation de ses petits camarades, elle ravala ses premières angoisses. Chose qu’elle ne regretta pas par la suite, aux vues de son large sourire et de ses yeux brillants de joie !

Les 4 près de l'arrivée
Les 4 près de l’arrivée

Les consignes : Découverte dans la joie et la sécurité.
 » Papa !! Papa !! Je flotte! Je nage !!! Regarde !  »
Que de cris à nos oreilles !
La grande palanquée était constituée de binômes : Eloi avec Alain, Adèle avec Aurèle, Lucie avec Thierry et Patrice qui veillait pas loin, Christopher avec moi, Bruno en serre-file qui veillait au grain. Après une petite mise en condition, nous laissâmes enfin le rugissement de Courtibas derrière nous, pour attaquer les premières vagues de notre joyeuse expédition.

Rien à dire, à force de nous observer, ils avaient tous fait de surprenants progrès ! Et chacun était motivé à aiguiser ses talents. Eloi fonçait pour attaquer et rentrer dans des stops, Adèle empilait les vagues les unes derrières les autres, Christopher soignait des reprises de courant déjà impeccables et attaquait avec une énergie surprenante les stops, Lucie quant à elle, appréciait ses premières sensations sur un manège linéaire, qu’elle considérait des plus délicieux !

Ooooh les mômes, pas si vite !!!
Ooooh les mômes, pas si vite !!!

J’arrangeais à mon goût un vieux titre de film de série B :  » Les 4 de la veine vive. « 

Quant à nous, malgré une vigilance de tous les instants, nous étions pantelants d’admiration devant tant de hargne et d’énergie de cette nouvelle génération, qui avait bien l’intention d’inscrire son nom en lettres d’or sur les vagues du Chalaux. Nous leur avions transmis la fougue et l’énergie de notre jeunesse qui nous quittaient à petits pas de velours, il ne nous restait plus qu’à leur transmettre notre sagesse…
Quant à la seconde vague, constituée de Timon, Emma et Maxime, le futur les attendait, mais pour l’heure, ils étaient en stage intensif de turbulette extrême !

L’après-midi fut une descente Club, avec un encadrement spécifique pour Laure et Romane qui voulaient regoûter avec joie aux eaux vives. Leur plaisir fut frileux, mais entier.
Au pied de la Perte des vaux, une pleureuse s’est épris de ma personne et m’a laissé une profonde béquille. Les rivières ont leur manière à elles de nous rappeler que nous sommes que brin de paille et qu’il y a qu’un seul patron dans leur lit !

Le Gîte n’avait pas changé. Ce fut un plaisir d’y retourner, mais cette fois-ci avec des souvenirs. Des souvenirs de l’année dernière, bien sûr… à notre insu, un doux parfum de nostalgie avait commencé à s’imprégner dans les murs.

Le gîte
Le gîte

Au programme en cette fin d’après-midi, badminton, préparation de l’apéro et surtout la mise en place du barb’ ! Un tas de bois, une grille, des allumettes, une poignée de merguezs et c’est le bonheur !
Les enfants couraient un peu partout et jouaient à se renvoyer, avec les adultes, un volant de badminton indomptable. Eclats de rire et énervement tonnèrent dans les alentours.
Une petite chatte nous rendît visite, à croire que ce gîte était prédestiné à se nommer  » Chatleau.  »

Timon à l'assaut d'Adèle
Timon à l’assaut d’Adèle

Dans la soirée, nous étions tous dehors autour du foyer constitué prés du muret d’enceinte et c’est à cet endroit que Laure se pris d’un étrange rituel. Elle se réchauffait les fesses auprès de l’âtre et allait ensuite s’asseoir sur les genoux de son homme !
Certainement une douce attention pour le remercier de lui avoir fait une parfaite ouverture sur la rivière ! Ou est-ce que Thierry était gelé à cet endroit précis ? Ou est-ce que c’était un rituel ramené d’un de leur voyage et provenant d’une tribu indigène ? On ne le saura certainement jamais !

La soirée s’égrena tranquillement, pendant que certains rentraient de temps en temps à l’intérieur pour jeter un coup d’œil sur un téléviseur qui retransmettait une finale de rugby. D’autres se laissaient hypnotiser par les flammes d’un âtre chantant. La nuit était tombée et nous étions tous bien là, à vivre l’instant présent, et à se laisser aller dans une torpeur réconfortante !

Maxime bûcheron
Maxime bûcheron

Le  » clac !  » d’un couvercle de boîte de caramels ouverte par Raph réveilla tout ce petit monde, le temps d’un dernier soubresaut, pour aller cueillir nos couvertures !

Emma
Emma

Enfin, le lendemain, le soleil fut de la partie, libérant la beauté cachée du Morvan et de donner au gîte le souvenir que nous avions de lui.
Certains allèrent sur la rivière, d’autres restèrent au gîte pour s’occuper de leur famille. Les volants de badminton reprirent la direction des cieux sous la poussée des raquettes. Il s’ensuivit de grandes parties, toujours ponctuées de fous rires et d’éclats de voix. Ce dimanche se passa doucement, calmement et nous commencions, sans nous rendre compte, à penser à l’année prochaine, au nouveau week-end famille, qui clôturait une saison de NEV bien remplie sur les rivières de France.

Eloi et Christo sur le lac de Chaumeçon
Eloi et Christo sur le lac de Chaumeçon

Raphaël eut le mot de la fin, en désignant les enfants du regard :  » C’est super des week-ends comme ça, je suis sûr que pour eux, ça leur fait de super souvenirs !  »

FRED