Matériel et Equipement

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Que faut-il pour pratiquer l’Hydrospeed (la nage en eau vive) ?


Un minimum de matériel. Pour le découvrir, cliquez sur un des équipements de Lucky pour découvrir le matériel nécessaire.

Quand vous êtes décidés, consultez donc la liste des contacts matériel sur LaNev.Org.

Le flotteur


Sans flotteur, pas de descente possible en sécurité. Il sert à se protéger, à se diriger et assure une partie de la flottaison.

En plastique ou en mousse, acheté ou fabriqué maison, il ressemble à une luge munie de poignées. Il mesure entre 80 cm et 1m 20 sur 60 cm et doit être adapté à la morpholgie du nageur.

Il doit être insubmersible (voir l’arrêté du 4 mai 1995) et, s’il est en plastique, increvable.

Le nageur s’allonge dessus : seules ses jambes doivent en dépasser, propulsion oblige. Il doit être proéminent par rapport à sa tête et si possible, protéger ses bras et ses mains sur les côtés.

Pour en savoir plus, découvrez les différents types de flotteurs.

Allez aussi voir le chapitre consacré à la construction d’un flotteur en mousse.

Il existe différents types de flotteurs : adapté à la compétition, aux rivières de gros volumes, à la haute-rivière ou polyvalent.

La combinaison

La combinaison est là pour protéger du froid et des obstacles rencontrés – inévitables au moins lors des premières descentes. Elle est accompagnée de gants et de bottillons ou de chaussons de plongée. La combinaison est isothermique, en Néoprène de 5 mm à 7 mm.

La plupart du temps, une semi-étanche suffit (wet suit) mais dans des contrées froides, une combinaison étanche peut être utile en saison froide (dry suit).

En fonction des topologies des rivières descendues, elle doit être équipée de renforts au coudes, aux genoux ou même sur toute la jambe. Ces renforts sont nécessaires pour protéger des coups, inévitables surtout au début, et pour résister aux frottements qu’elle subit : on parle alors de combinaison NEV.

Elle doit être souple pour ne pas gêner les mouvements du nageur. La capuche est importante en cas de gros débit ou d’eau très froide mais gêne pour l’audition, indispensable pour la sécurité et l’apprentissage.

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On peut choisir une combinaison en deux pièces (Long-John + veste) ou une monopièce, si possible avec le curseur dans le dos.

Attention aux coutures qui doivent être résistantes.

La combinaison peut être recouverte de glue-néoprène protectrice contre l’usure (Polyglut ou Aquaglut, pour polyglutène, on peut aussi utiliser du Sikaflex, si possible spécial marine).

En cas d’eau très froid, on peut enfiler une « souris » ou un shorty sous la combinaison, à condition qu’il y ait de la place !
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Les gants


En saison froide ou dans les rivières de montagne, la combinaison est accompagnée de gants isothermiques à cinq ou trois doigts.

Le casque

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Obligatoire à partir de la classe III et essentiel pour des raisons évidentes de sécurité. Il sert en cas de retournement (eskimautage), de choc avec un autre nageur ou un kayak (rare) ou avec un rocher (encore plus rare).

Il doit être homologué (normes CE) selon le décret Eau Vive.

Il doit si possible protéger les oreilles et la boîte crânienne (obligatoire à partir de la classe IV).

Il doit permettre la position allongée : attention à la nuque.

Les casques de couleur jaune sont de plus en plus réservés pour les débutants : cela permet de les identifier facilement dans un groupe.

Pour les encadrants, le casque est souvent le lieu de rangement de la combinaison de survie.

Le gilet

right> Obligatoire, son rôle est double : il protège la colonne vertébrale et aide à la flottaison. Il doit être adapté à la morphologie du nageur : poids et taille.

Il doit être homologué (normes CE voir le Décret Eau Vive).
A partir d’un certain niveau (nageur confirmé et encadrant), il doit être muni d’un harnais intégré (gilet moniteur) pour permettre au nageur d’effectuer des sécurités. right>

Les palmes


Les palmes sont, avec les jambes, le moteur du nageur en eau vive. Elles servent également de frein et de gouvernail.

Elles ne doivent pas être trop longues (sauf pour les compétitions) pour faciliter les arrêts, résistantes et adaptées à la morphologie. Une certaine souplesse est appréciable car réduit la fatigue. Au moment de l’essai, n’oublier pas de mettre les chaussons ou les bottillons (prévoir deux tailles en plus). Les palmes chaussantes sont préférables, car moins faciles à perdre (eh oui, ça arrive !) mais incompatibles avec les bottillons.

Eviter de les prendre trop serrées pour éviter les crampes et limiter le froid.

Pour éviter de les perdre, pensez aux fixes-palmes ou attaches-palmes, achetés dans le commerce ou confectionnés dans de la chambre à air de moto (chambre à air de voiture un peu petit et de camion trop grande).
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Attention ! Ne pas utiliser de leashs à la mode surfeur ou body-board. Un accrochage dans une descente peut être fatal.

Pour les mêmes raisons , ne pas prendre de palmes à tuyère !

Il existe de nombreux types de palmes : des puissantes mais lourdes, des lègères mais souples, des longues mais fragiles, …

A chacun de trouver son type de palme en fonction de son type de pratique, de sa forme physique et des rivières descendues.

Le matériel supplémentaire

Les cadres et les nageurs confirmés doivent, outre le gilet moniteur, porter sur eux une corde de sécurité et un couteau, type couteau de plongée. Voir le décret Eau Vive

La corde de sécurité doit être portée sur soi, et non sur le flotteur.
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Le couteau peut être accroché sur le gilet. Idéalement, il doit être à portée de votre main (droite si vous êtes droitier, gauche si …) et vous devez être capable de le sortir et vous en servir dans des situations critiques (sous l’eau, sans le voir, …)

Une montre est indispensable pour gérer le temps de descente, les heures de rendez-vous, les heures d’autorisation de naviguer et éventuellement les heures de lâchers.

Une palme supplémentaire et un sifflet peuvent être utiles dans certaines circonstances.

La couverture de survie dans le casque ne prend pas de place et peut être utile en cas de choc.
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Pour les personnes ayant des problèmes de vue, il existe des lunettes de plongée adaptables à la vue.

Plus d’infos, consultez donc la liste des contacts matériel sur LaNev.Org.